LE TIGER 1200 de TRIUMPH – 2024
Si la position est haute et bien digne d’un hypertrail, on se sent immédiatement en confiance. Le Tiger 1200 de 2024, est souple, très intuitif et se laisse manier sans effort malgré son poids assez conséquent et plutôt haut placé, poids qui ne se fait sentir finalement que lors des manœuvres à basse vitesse. Les suspensions gomment parfaitement les aspérités de la route, et les différents réglages rapidement accessibles en roulant dans l’ ordinateur de bord offrent un feeling bien marqué. Le cadre est bien rigide et permet de lire la moto dès les premier tour de roue, la rendant très saine. Le combo cadre assez rigide et suspension plus souple offre un compromis extrêmement agréable à rouler sur route ouverte.
Elle s’ inscrit sur l’ angle très facilement, est stable, confortable. Elle permet de se faire plaisir sans effort sur de long périple, caractéristique fortement pertinente vu le type de moto.Le freinage brembo offre un très bon mordant et une puissance difficile à prendre en défaut, renforçant le sentiment de confiance et de sécurité à son guidon.On regrettera uniquement la sélection des vitesses moins franches que sur le GS, surtout le neutre. Mais le point de patinage est très lisible et offre un bon retour au levier, ce qui aide au manœuvre à basse vitesse.Le trois cylindres 1200 est terriblement efficace, et nous envoie même un coup de pied au fesse arriver à 6 7000 tr, un comportement moins linéaire que le moulin du GS. Il faut faire attention au compteur de vitesse car passé cette zone, le 3 pate propulse l’ embarcation avec vigueur, pouvant même surprendre au vu du comportement globalement doux de la moto.Le bruit du moteur, agréable en spectateurs, est par contre peu flatteur à son bord, dommage pour un 3 pattes de 1200cc.Côté nouvelle technologie, l’ordinateur de bord, bien que long à démarrer, à un écran au menu très ergonomique. Il est très facile de paramétrer sa monture. Seul le GPS, avec une simple flèche d’ indication, ne nous a pas convaincu. S’il peut dépanner, nous allons vite opter pour un support smartphone pour ne pas louper notre road trip préparer avec soin en amont.
Le shifter pro est très doux, en meme après 20 ans de moto, descendre les rapport sans débrayer est devenu naturel (il faut se servir du selecteur plus comme un bouton et non comme un « vrai sélecteur ») le seul point noir de la boite était le neutre, très difficile à trouver, à l arrêt ou en roulant à basse vitesse, de la premier comme de la seconde…dommage car cela a été pour nous le seul vrai défaut ennuyant du tiger.En option sur notre modèle, le top case, cubique comme une flycase posée à l’ arrière de la moto, s’ est avéré extrêmement utile et pratique. Étanche, de belle capacité, très simple à remplir grâce à sa forme simple et pratique à enlever.
LA GS 1300 R BMW de 2024
Notre GS 1300 R 2024 d’ essai, full option, est très massif et compact pour ce type de moto. Son design est moins caricatural qu’ en photo et il ressemblerait presque à un gros roadster, ce qui n’a pas été pour nous déplaire. Les passants s’arrêtent régulièrement pour la regarder ou venir nous en parler, un très bon point pour alimenter l’ orgueil du motard….Bien moins haute que le Tiger, on l’ enfourche avec aise pour une moto de type trail (un très bon point pour les petites tailles ou les personnes peu souple…).Tout comme son aspect le laisse présumer, la moto est rigide, sèche sans être pour autant désagréable.
L’ embrayage est très souple mais le verrouillage des vitesses est franc (avec le bruit caractéristique des boîtes bm pour la premiere), le neutre est facile à trouver contrairement à la Tiger. Le train avant est rigide, la mise sur l’ angle est progressive et demande plus d’ effort que sur le tiger mais la moto donne plus la sensation d’ être sur un rail sur l’ angle et sa stabilité est grandiose, quitte à rogner légèrement sur l agilité, surtout face à l anglaise.Les suspensions sont plus fermes également, le frein moteur plus violent et le shifter secoue à chaque passage comme un passage à la volé plus plus au moins bien exécuté.Ce trail joue clairement le côté plus sport que balade et il donne envie d’attaquer pour tirer partie de cette orientation.En forçant le rythme, le flat twin fait des merveilles, toujours plein, linéaire, avec un bruit envoûtant d’ un avion de la seconde guerre, c est un régal. En virage la moto est plus sous vireuse que le Tiger et il faut s’ habituer au telelever. La moto ne s’ enfonce pas de l’ avant, seul l’ arrière oscille. Il est difficile au début de sentir l’ appuie sur ce train avant et on a l impression de ne pas le charger assez et donc de ne pas « mordre la route ». Cela est clairement une question d’ habitude, car aucun doute sur la tenu de l’ engin, surtout en longue courbe rapide.L’ ordinateur de bord regorge d’informations. La molette de sélection au guidon est un très bon concept, mais le xxxx (sticker/pad) du tiger était plus intuitif. Le régulateur adaptatif est très au point et capte sans soucis même la moto de voiture poisson pilote.
Bien qu’ appartenant à la même gamme de moto, nos deux modèles voient clairement là route avec deux approches différentes, différence incarnée parfaitement par le maniement des 2 shifters. Sec sur la BMW, et doux sur la Triumph. Les deux engins sont diablement efficaces à rouler, non piégeux, puissant, et bardé d’ électronique. Mais le GS est bien plus typé sport et donne envi d attaquer avec son trains avant rigide alors que le tiger est plus doux, et même si il n est pas en reste en accélèrent le rythme, il amène plus à enrouler les virages en souplesse.
Quoi qu il en soit, c est deux moto sont excellentes est très abouti, durant notre périple du week-end de pâque 2024 dans le perche, venteux, pluvieux, frais, mais également avec de belle éclairci et des routes sèches, sur petite départementale cabossées partagées avec les agriculteurs comme sur autoroute, ces moto avalent les kilomètre avec facilité. A vous de choisir votre philosophie…
TENUES POUR AFFRONTER LA PLUIE EN MOTO
Durant notre trajet, nous avons été vêtu de textile de chez Bering. Les modèles Antartica et Austral gore tex, furent très pertinent pour la saison d’avril, et encore plus lors de notre week end. Grâce aux nouveaux tissus techniques mais aussi aux dernières technologies des protections, le blouson et le pantalon se sont fait totalement oubliés, le gain en poids est considérable, et change radicalement des cuirs “à l ancienne”. Du confort, de la chaleur, et pleins de petites attentions ergonomiques ; la fermeture éclair principale aimantée pour aider à enclencher, la bavette de col amovible extrêmement efficace sur l’Antartica. Pour l’Austral celui de poche avant est très pratique. On retrouve les poches qui facilitent la vie des motards sur la route, dont une pour cb ticket de péage sur la manche gauche, et les doublures amovibles du pantalon comme du blouson. A part un airbag, c’est du matériel “toutes options” et elles sont aussi bien penser que sur des produits d’une grande marque française d’équipement de sports réputé sur le sujet. Sur du matériel de moto d’un certain prix cela fait plaisir et j’ai envie de dire : enfin !!! Merci à Bering pour cela.
Et autant dire ce qui est, en commençant notre périple un vendredi soir par 2h de ville/route/ autoroute de nuit par 7 degrés et sous une pluie battante…l’équipement à sauvé notre week-end et notre humeur. Nous sommes arrivés au sec, sans avoir froid ni chaud durant cette épreuve. Je ne reviens toujours pas du confort que j’ ai pu ressentir dans ces vêtements vu les éléments que nous affrontions. La gamme de nos textiles Bering essayé est dans la catégorie haut de gamme avec le tarif y correspondant, mais quelle efficacité générale! Pour tout motard souhaitant être tranquille et ne pas avoir à regarder les radar de pluie toutes les 15min, ou disposer de 20 tenues différentes, je ne peux que recommander très fortement nos Bering.
Les bottes Bering, Xroad de dernière génération, ont été également de précieux alliés pour affronter les éléments changeants de ce mois d’avril. En effet, malgré de fortes pluies, nos pieds sont restés au sec et au chaud. Les bottes offrent une bonne rigidité qui donne un sentiment de protection, tout en laissant une certaine souplesse lors de la marche. La semelle permet notamment des positions debout sur moto très confortable et stable.
DES CASQUES POUR LE ROAD TRIP
La panoplie était complétée par les casques modulaires en carbone, le Nolan X-1005 Ultra carbon. Le haut de gamme de chez Nolan pour tailler la route. A l’ installation d’un système intercom, les emplacements réservés aux écouteurs d’une autre marque ont bien fonctionné, même s’ il a fallu cacher dans les mousse comme on a pu les câbles. La visière pinlock a bien fonctionné par notre météo changeante, évitant toute bué à l’interieur du casque. Et pour un modulaire, pas de trace d’ eau à l’intérieur malgré certaines averses violentes.Facile à manipuler, assez léger pour un modulaire grâce au carbone. Le casque est stable et bien isolé phoniquement. La visière interne ajoute du poids ce qui est dommage et n’était pas si évident à manipuler pour la baisser (question d’ habitude aussi sans doute). Mais mentonnière ouverte, elle permet de ne pas avoir trop de vent dans les yeux à vitesse intermédiaire ou entre 2 villages. Si de telles visières peuvent paraître superflues dans les intégraux classique, elle a une bonne utilité ici. Ces casques offrent également la porribilité de porter des lunettes, de vue ou de soleil, on oublit le style. Le seul bémol si il doit y en avoir un, c’est le manque de mousse sur la sangle jugulaire, qui pourrait etre plus large et un tout petit peu plus longue. Sur les 800 km effectués ces casques ont été de précieux atouts par leur modularité mais aussi par leur confection générale qui permet de voyager sereinement.
Article écrit par Adrien Barthou et Alexis Dumétier
Vidéo réalisée par Alexis Dumétier et Adrien Barthou
Merci à BMW mottorad France, Triumph France, ainsi qu’à Bering et Nolan, mais aussi Superdry, Timberland, New Man.